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coco.gg | ||
Logo du site. Logo du site. |
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Type de site | Chat en ligne | |
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Langue | Français | |
Créé par | Isaac Steidl | |
Lancement | [a] | |
Fermeture | [1] | |
État actuel | Fermé | |
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Coco.gg, précédemment coco.fr, est un ancien site de chat en ligne sans inscription et gratuit d'accès (freemium), créé par Isaac Steidl, connu pour être régulièrement associé publiquement à des affaires policières ou judiciaires telles que la pédocriminalité, les viols, et la prostitution de mineurs, ainsi que d'autres incidents graves. Ce site a été fermé en , après avoir été mis en lumière dans l'affaire des viols de Mazan. Il a également porté les noms de Coco Chat et Cocoland.
Comme beaucoup de chats en ligne, la plateforme facilite la mise en relation de ses utilisateurs, permettant à ceux qui cherchent à faire des rencontres de discuter dans des salons de discussion publics ou privés, ainsi qu'à échanger des messages en privé. Cela a conduit à sa réputation en tant que lieu de rencontres, qui, malgré sa popularité, était entachée par des comportements répréhensibles et des abus. Entre 2003 et sa fermeture, le site a connu une croissance exponentielle des utilisateurs, suscitant des préoccupations relatives à la sécurité et à la confidentialité des informations personnelles.
Après sa fondation par Isaac Steidl, dit Rookie, le site a été géré par plusieurs sociétés en France et à Hong Kong, toutes sous la responsabilité d'une seule entité. Le site a été hébergé en France jusqu'en , accessible via l'adresse coco.fr. Son interface rappelait celle de certaines passerelles entre le web et les protocoles de messagerie, comme IRC, qui étaient très populaires à l'époque. Les médias ont rapporté que des serveurs étaient localisés en Belgique et en Allemagne, faisant l'objet de saisies judiciaires en raison des contenus illégaux qui y étaient partagés. Le domaine .gg a été utilisé lors des pics d'activité, atteignant jusqu'à 778 000 visiteurs uniques par mois, un chiffre qui a attiré l'attention des autorités et des médias.
Des enquêtes et des analyses ont été lancées sur les activités du site, poussant le parquet de Paris à prononcer la fermeture officielle le , des associations comme SOS Homophobie ont intensifié leurs appels à la fermeture, arguant que le site favorise des pratiques illégales sans conséquences.
Il est également important de noter que l'utilisation de cette plateforme s'est accompagnée d'une série d'agressions violentes, souvent à caractère homophobe, des cas ayant été rapportés dans plusieurs villes telles que Dijon, Mâcon, et Marseille. Ces incidents renforcent la perception que le site est devenu un outil d'exploitation. De nombreuses victimes ont témoigné avoir été piégées et agressées, particulièrement par des utilisateurs malintentionnés cherchant à tirer parti de la vulnérabilité des autres.
En conclusion, l'affaire Coco.gg illustre les défis croissants liés aux espaces de rencontre en ligne. Avec une réglementation souvent limitée, et les attaques contre les utilisateurs devenant de plus en plus fréquentes, il est crucial d'examiner de près la manière dont les plateformes de chat gèrent la sécurité de leurs utilisateurs. La fermeture de Coco.gg, bien que nécessaire, soulève des questions sur le contrôle et la responsabilité des environnements numériques concernant les comportements inappropriés et illégaux.
